Guerlain rend hommage à la légende de Shalimar

Amis du luxe, bonjour ! Vous avez bien sûr remarqué sur vos écrans de télévision la nouvelle publicité de Guerlain pour son parfum mythique Shalimar, et sûrement entendu parler de la version longue. En effet, la grande maison de mode a sorti fin août un court-métrage publicitaire de 5’43 minutes, célébrant la légende qui donna son nom, dans les années 20, à cette fragrance emblématique.

L’histoire de Shalimar

Les jardins de Shalimar évoquent la séculaire histoire d’amour entre la princesse indienne Mumtaz Mahal et l’empereur Shahjahan : après une passion dévorante vouée à cette femme durant de longues années, l’empereur fait construire un mausolée à Mumtaz à la mort de celle-ci. Cet édifice époustouflant n’est rien d’autre que le Taj Mahal. Jacques Guerlain aurait voulu rendre hommage à leur amour légendaire avec ce parfum aux notes orientales, rendu mythique par la chanson de Serge Gainsbourg, Initials BB. Dès lors, Shalimar devient une pièce maîtresse de la parfumerie française.

Shalimar, le film

Avec pour égérie la sublime mannequin Natalia Vodianova, ce très court métrage tient sans conteste de l’art cinématographique. Des images à couper le souffle, sur une bande originale du titanesque compositeur Hans Zimmer, constituent « La légende de Shalimar : le film ». Un intitulé à la fois simple et percutant que seule peut assumer une grande marque comme Guerlain. Natalia Vodianova, féline, y incarne une princesse indienne nouveau genre, fragile et sauvage en même temps, évoluant dans une atmosphère de faste et de secret. La légende des amants est développée en quelques minutes durant lesquelles le temps semble se dilater.

Un chef d’oeuvre ?

L’histoire de Shalimar, ce conte universel rendu ici moderne et raffiné, promet un succès sans fausse note à la maison de luxe. La version longue, vouée exclusivement au web et à une diffusion massive sur les réseaux sociaux, a même été annoncée au moyen d’une campagne d’affichage comme l’aurait été un film destiné au grand écran. L’aura lumineuse du mannequin russe fait entrer le spectateur en contact avec une Mumtaz Mahal revisitée, à la beauté presque insolente, vaporeuse, irréelle. Un chef d’œuvre publicitaire, sans doute, porteur d’un univers oriental sublimé que l’on ne se lassera pas de voir apparaître sur nos petits écrans.

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